Le pourboire est une somme d’argent versée à une personne pour la remercier de la qualité du service qu’elle vous a rendu. Le terme pourboire vient d’ailleurs d’une expression utilisée autrefois lorsqu’on donnait une récompense à quelqu’un pour le remercier : «Tenez, pour boire à ma santé !».
Le pourboire n’est pas seulement un geste de gratitude, il peut être considéré, dans certaines circonstances, comme un complément de salaire. En effet, il existe des secteurs d’activité où les salaires sont peu élevés et même inférieurs aux autres professions. Le pourboire permet donc de compléter le revenu des employés. C’est dans ces conditions que le montant du pourboire doit faire l’objet d’une déclaration fiscale au même titre que les salaires. Cette déclaration incombe soit à l’employeur, soit à l’employeur par le biais d’une retenue à la source.
Les secteurs à pourboire
Pour le métier de serveur ou garçon de café ou bar où le salaire est inférieur à ce qui est pratiqué dans d’autres domaines, les pourboires sont très courants. Sachez cependant que votre note comprend le service qui est évalué à 15 %. Il doit être inclus obligatoirement dans le montant de la note ou de la facture. Les prix affichés doivent être ceux à payer effectivement par le client (donc service inclus). La mention «service inclus» est d’ailleurs obligatoire sur les cartes et additions. Mais rien ne vous empêche de donner plus si vous êtes satisfait.
En France, l’un des rares pays qui dispose d’une réglementation en la matière, le montant du pourboire moyen est de 5 à 10 % du montant de l’addition. Le code du travail Français (article L. 3244-1) oblige les employeurs à reverser les pourboires et le pourcentage de service inclus dans la note à leurs salariés. Ainsi « dans tous les établissements commerciaux où existe la pratique du pourboire, toutes les perceptions faites pour le service par l’employeur sous forme de pourcentage obligatoirement ajouté aux notes des clients ou autrement, ainsi que toutes sommes remises volontairement par les clients pour le service entre les mains de l’employeur, ou centralisées par lui, sont intégralement versées au personnel en contact avec la clientèle et à qui celle-ci avait coutume de les remettre directement ».