Il a dit: «L’esclavage a été odieux. Mais, quand nous nous souvenons du passé, nous devons aussi nous rappeler du travail extraordinaire que la Grande-Bretagne a abattu afin de supprimer l’esclavage de la surface de notre planète ».
Enfin, il a ajouté: «Je ne pense pas que les réparations soit la réponse ».
L’héritage
L’étude du LBS montre comment le commerce des peuples venus d’Afrique a alimenté, non seulement des familles, mais également de nombreux autres aspects de la vie en Grande-Bretagne et son empire.
Par exemple, l’esclavage a permis la naissance et/ou le développement d’entreprises clés du secteur bancaire britannique : Lloyds, Royal Bank of Scotland et Barclays, notamment.
Sur le site LBS, il est écrit: «l’esclavage colonial fait partie intégrante de la Grande-Bretagne moderne. (…). Les propriétaires d’esclaves étaient un moyen très important par lequel les fruits de l’esclavage ont été transmis à la Grande-Bretagne métropolitaine ».
Les découvertes et analyses contenus dans la recherche du centre de recherche sur l’esclavage des Noirs constitue un merveilleux outil pour bien ou mieux comprendre l’étendue et les limites du rôle de l’esclavage dans l’histoire britannique. En claire, la traite négrière est un héritage durable qui parle encore.
Dr Nick Draper, le directeur du LBS, a exprimé le souhait que les Britanniques soient confrontés à la réalité inconfortable que leur pays a grandement profité de l’esclavage des peuples venus d’Afrique et ailleurs – plutôt que de célébrer le travail des abolitionnistes.