Les pays riches sont loin de fournir les 100 milliards de dollars promis par an pour aider les pays plus pauvres à faire face aux effets du réchauffement climatique.

C’est dans ce contexte qu’une avalanche de propositions a émergé pour tenter de résoudre le problème. Les détails varient. Mais elles appellent toutes, d’une manière ou d’une autre, les pays riches et les créanciers privés à offrir un allégement de la dette, afin que les pays puissent utiliser ces fonds pour s’éloigner des combustibles fossiles, s’adapter aux effets du changement climatique ou obtenir une rallonge financière pour mieux exploiter leurs ressources naturelles.

Une proposition largement diffusée appelle le Groupe des 20 (les 20 plus grandes économies du monde) à exiger des prêteurs qu’ils offrent un allégement « en échange d’un engagement à utiliser une partie du nouvel espace budgétaire pour une reprise verte et inclusive ».

Les cas extrêmes

La nation insulaire de basse altitude du Pacifique, les Fidji, a connu une succession de tempêtes ces dernières années qui ont entraîné des destructions et la nécessité d’emprunter de l’argent pour se reconstruire. La pandémie a entraîné un ralentissement économique. En décembre 2020, le cyclone tropical Yasa a détruit des maisons et des récoltes.

La dette des Fidji a grimpé en flèche, notamment envers la Chine, et le pays, dont l’existence même est menacée par l’élévation du niveau de la mer, a réduit les projets climatiques planifiés, selon une étude du World Resources Institute.