Le partage de l’autorité parentale après un divorce ou une séparation est dans tous les cas un exercice particulièrement délicat. En effet, il est difficile dans de telles conditions de maintenir un environnement stable pour le bien-être psychologique et émotionnel les enfants concernés.

Pour une transition fluide après avoir été séparé d’un partenaire, la coparentalité nécessite une communication et une coopération efficaces entre les deux parents.

La manière dont les parents communiquent et interagissent entre eux aura un impact profond sur les enfants et sur leur capacité à s’adapter aux changements dans la relation entre leurs parents. Cette dynamique entre des adultes aura un impact durable sur les enfants jusqu’à l’âge adulte.

Les charges partagées de l’autorité parentale peuvent être classés en trois types : coopératifs, parallèles et conflictuels..

Coparentalité conflictuelle

La coparentalité conflictuelle se caractérise par des niveaux élevés de tension et d’hostilité entre les parents. La communication est souvent peu coopérative et peut donner lieu à de fréquentes disputes, ce qui a un impact négatif sur les enfants.

Ce type de coparentalité peut entraîner un stress émotionnel et psychologique grave chez les enfants et avoir un impact négatif sur leur développement et leur bien-être général.

La coparentalité conflictuelle implique souvent des litiges et des batailles juridiques en cours, qui peuvent encore aggraver les différends.

Dans ce scénario, un coordonnateur parental devrait être nommé pour faciliter de meilleures stratégies de communication, éduquer les parents sur une meilleure résolution des conflits, aider à arbitrer les différends, trouver des solutions mutuellement acceptables et surveiller le respect du plan parental.