Du fait de la combinaison d’un PIB relativement élevé, une bonne espérance de vie, un bon système de santé, un traitement égalitaire des genres et une sécurité sociale bien rodée, le Danemark est le pays du bonheur pour chacun et pour tous. Ce pays de 5.6 millions d’habitants, connu pour son passé de vikings violents, est suivi de près par la Suisse, l’Islande, la Norvège et la Finlande comme les endroits où il fait bon de vivre.
A l’autre extrémité de cet oasis, la Syrie et le Burundi sont classés au rang des pays générateurs de tous les malheurs du monde.
Les critères
Le rapport, le quatrième du genre, a été publié dans le cadre de la Journée internationale du bonheur organisée par l’ONU. Jeffrey Sachs, de l’Université Columbia, qui a contribué à la rédaction dudit rapport, a déclaré que le bonheur et le bien-être devraient être à l’ordre du jour du programme politique de tous les gouvernements du monde. Car sans bonheur individuel, il ne peut avoir de développement durable. Selon lui : « le bien-être humain doit être nourrie par une approche globale qui combine les objectifs économiques, sociaux et environnementaux. Plutôt qu’une approche étroite axée uniquement sur la croissance économique, nous devons promouvoir des sociétés qui sont prospères, juste et respectueuses de l’environnement».
Pour évaluer de bonheur dans un pays, les auteurs se sont basés sur plusieurs critères, à savoir, la santé des populations, l’accès aux soins médicaux, les relations familiales, la sécurité de l’emploi, la liberté politique et les niveaux de corruption du gouvernement.
