La solution

Les clubs européens sont complices du trafic moderne d’esclavage, parce qu’ils ne questionnent pas l’origine d’un joueur qui vient à l’essai, ni ne sondent la relation entre le joueur et son agent.

Le législateur européen permet aux clubs d’omettre de considérer leurs joueurs comme faisant partie de leur chaîne d’approvisionnement, tout en restant conformes à la loi. Aucune disposition n’imposent aux clubs de prendre des mesures pour empêcher le recrutement de joueurs potentiellement victimes de la traite ou victimes de travail forcé.

De nouvelles mesures devraient notamment viser à améliorer le niveau des ligues africaines – en rendant les joueurs moins sensibles aux stratagèmes d’agents peu scrupuleux. Il faut aussi mettre en place de meilleures garanties pour les mineurs en dehors de l’UE. Ces deux approches aideront le football à être utilisé comme un outil de développement des communautés africaines – et inhiberaient les voies de recours fréquemment utilisées par des agents peu scrupuleux.

Notis©2019

Par Sidney Usher