Une nouvelle vague de sites surgi de la toile pour tenter de mettre en scène des épargnants et des prêteurs, dans un scénario mutuellement bénéfique. Ces sites apportent un nouveau souffle au «peer to peer lending » ou « prêt entre particuliers » ou « prêt participatif » ou encore « prêt communautaire ». Tous ces vocables se traduisent par des taux plus bas pour les emprunteurs et des rendements plus élevés pour les épargnants. Cette alternative aux circuits bancaires classiques constitue une opportunité pour le crédit à la consommation, mais aussi un risque de fraude massive.
Une alternative
Les plateformes de prêts entre particuliers permettent à des individus de réaliser des opérations de crédit de manière directe. L’innovation essentielle de ce modèle réside dans la mise en relation entre emprunteurs et prêteurs : le prêteur réalise une allocation directe de son investissement vers des individus ; réciproquement l’emprunteur peut réaliser une opération dont le risque est porté par un ou des particuliers.
Il existe plusieurs types de plateformes de p2p lending, correspondant à des finalités différentes :
•les plateformes de prêts à vocation solidaire qui proposent de financer des projets soutenus par des IMF (institutions de microfinance) sans rémunération financière ;
•les plateformes de transactions entre proches qui offrent une assistance à la contractualisation d’opérations de prêts sous seing privé ;
•et les plateformes de prêts à vocation financière qui permettent à des investisseurs particuliers de réaliser des prêts rémunérés à d’autres particuliers.