Des scientifiques ont examiné une centaine études pour prédire comment le COVID-19 pourrait modifier les comportements sociaux et les normes de genre – même parmi les personnes non infectées.
La régression
Les experts s’attendent à ce que les grossesses planifiées diminuent en réponse à la crise sanitaire mondiale, car les gens sont de plus en plus “horrifies” par le mariage et l’idée d’avoir des enfants est quasi-inconcevable. Cette nouvelle approche de la la vie sexuelle et familiale conduira certainement à la baisse de la population de certains pays.
Les baisses des taux de natalité auront des effets en cascade sur la société et l’économie, affectant notamment les possibilités d’emploi et le soutien aux personnes défavorisées (enfants, retraités, handicapés…).
En outre, la division inégale du travail induite par le confinement pourrait entraîner une augmentation des inégalités entre les sexes et favoriser davantage de conservatisme social.
À bien des égards, les chercheurs ont noté que «la pandémie est devenue une expérience sociale mondiale» – dont les résultats ne sont pas encore terminés.
Les chercheurs ont appliqué leur expertise variée -sciences du comportement, économie, biologie évolutionniste, médecine et neurosciences- pour parvenir à la conclusion que: «Les conséquences psychologiques, sociales et sociétales du COVID-19 seront de très longue durée».
La psychologue, Martie Haselton, professeur à l’Université de Californie à Los Angeles a expliqué que: “plus le COVID-19 se poursuivra, plus ces changements seront probablement enracinés “. Les couples qui se sont rencontrés via internet pendant le confinement pourraient se trouver déçus lorsqu’ils se retrouveraient enfin dans le monde réel, a-t-elle averti.