La plupart des législations modernes sanctionnent les auteurs de harcèlement sexuel, omniprésent dans tous les secteurs professionnels, d’une peine pécuniaire, voire privative de liberté.
L’infraction se manifeste par une pression exercée sur un(e) salarié(e) ou sur un(e) candidat(e) à l’embauche par une personne ayant autorité sur lui (elle).
Le harcèlement se traduit en général par un chantage à l’embauche, à la promotion ou pendant le cours du contrat de travail, par le biais de menaces de représailles en cas de refus de céder à des avances sexuelles.
Agression
Le délit de harcèlement sexuel nait d’agissement perpétrés par un responsable hiérarchique (ou par un employeur) en vue d’obtenir des faveurs sexuelles pour lui-même ou pour un tiers. Ces agissements peuvent prendre la forme de menaces, d’ordres, de contraintes ou de pressions.
Sur le plan du droit du travail, la loi prévoit expressément que le salarié qui subit de telles « agressions » ne peut en aucun cas être sanctionné et encore moins être licencié. Cette protection est élargie au salarié qui aurait fourni son témoignage à propos de tels agissements.
A noter que les deux sexes sont concernés, par conséquent les manœuvres tendant à vouloir obtenir une relation homosexuelle sont également sanctionnées par la loi pénale.
Protection
Qu’ils aient été victimes de harcèlement sexuel, qu’ils aient refusé de subir de semblables agissements ou qu’ils en aient seulement été les témoins, les salariés sont protégés durant toute la durée de leur contrat de travail.