« Nous sommes sur la voie rapide de la catastrophe climatique : de grandes villes submergées, des vagues de chaleur sans précédent, des tempêtes terrifiantes, des pénuries généralisées d’eau, l’extinction d’un million d’espèces de plantes et d’animaux. Ce n’est pas de la fiction ou de l’exagération. C’est ce que la science nous dit et cela résultera de nos politiques énergétiques actuelles », a martelé le Chef de l’ONU.

Le rapport a révélé que si les émissions provenant de la combustion de combustibles fossiles et des processus industriels ont temporairement chuté pendant la pandémie de Covid-19, elles ont rebondi pour atteindre des niveaux recors à la fin de 2020.

Sans surprise, les pays les plus riches du monde se sont révélés être des farouches émetteurs de CO2. En effet, bien que ne représentant que 22 % de la population mondiale en 2019, l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande ont été responsables de 43 % des émissions de CO2. En revanche, l’Afrique et l’Asie du Sud – qui représentaient ensemble 61 % de la population mondiale en 2019 – n’ont contribué qu’à hauteur de 11 %.

Cependant le rapport met également en évidence le travail important qui a déjà été fait pour réduire les émissions, notamment une « révolution dans les énergies renouvelables ».

Les scientifiques de l’ONU ont constaté qu’entre 2010 et 2019, les coûts unitaires de l’énergie solaire (85 %), de l’énergie éolienne (55 %) et des batteries lithium-ion (85 %) ont considérablement diminué. Cela a conduit à une augmentation considérable de leur utilisation, l’énergie solaire à elle seule ayant été multipliée par 10 entre 2010 et 2019.