Pour atteindre l’objectif ambitieux de limiter le réchauffement climatique à 2,7 ° F (1,5 ° C), les émissions de dioxyde de carbone (CO2) doivent être réduites de 48 % d’ici 2030 et atteindre le « zéro émission nette » d’ici 2050. Parallèlement, les émissions de méthane doivent être réduites d’un tiers d’ici 2030, et presque divisées par deux d’ici 2050, selon le GIEC.
Le Sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), affirme qu’une « fenêtre d’opportunité va se refermer rapidement » si rien n’est fait pour limiter le réchauffement climatique.
« Dans l’état actuel des choses, nous sommes actuellement sur la bonne voie pour un réchauffement climatique de 5,7 °F (3,2 °C) d’ici 2100, avec des conséquences dévastatrices pour tous les êtres vivants », ont écrit les experts du GIEC.
« Nous sommes à la croisée des chemins. Les décisions que nous prenons maintenant peuvent garantir un avenir vivable. Nous avons les outils et le savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement », a déclaré le président du GIEC, Hoesung Lee.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié le rapport de « dossier de la honte » et a averti que nous sommes sur la « voie rapide vers la catastrophe climatique ».
« Le jury a rendu un verdict qui est accablant », a poursuivi Monsieur Guterres. « Ce rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat est une litanie de promesses climatiques non tenues. C’est un dossier de la honte, répertoriant les gages vides qui nous mettent résolument sur la voie d’un monde invivable ».