Reste que ces espèces risquent de manquer d’options d’altitude à mesure que les températures continuent de se réchauffer. Les projections, notamment celles de la National Audubon Society, montrent que de nombreux oiseaux n’auront tout simplement plus suffisamment d’habitat convenable pour s’installer dans les décennies à venir.
Enfin, et ce n’est pas le moindre, des décennies de mesures minutieuses recueillies dans divers habitats à travers le monde montrent que chez de nombreuses espèces, le corps des oiseaux diminue et leurs ailes s’allongent à mesure que les températures mondiales se réchauffent.
Les raisons sont probablement complexes, mais les chercheurs à l’origine de ces travaux pensent que le changement climatique joue presque certainement un rôle. Par exemple, des corps plus petits peuvent aider à disperser l’excès de chaleur corporelle dans les habitats qui se réchauffent.
Impacts indirects
Outre les effets directs que le fait de vivre dans un monde en réchauffement a sur leur vie et leur corps, les oiseaux sont également confrontés à un enchevêtrement d’effets indirects, à mesure que les écosystèmes dans lesquels ils vivent sont de plus en plus perturbés.
Sécheresse et incendies : En raison du réchauffement climatique, des sécheresses plus intenses et des incendies de forêt de plus en plus fréquents peuvent altérer et détruire les zones de nidification et les habitats dont dépendent les espèces d’oiseaux vulnérables.
Par exemple, ces facteurs font probablement partie des forces responsables du déclin marqué des populations de Tétras des armoises.