Le début de l’âge du bronze, qui a commencé vers 3200 av. J.-C., est le moment où les êtres humains ont commencé à réutiliser les eaux usées pour l’irrigation et l’aquaculture, une pratique que l’on retrouve chez les anciennes civilisations vivant en Chine, en Égypte et en Mésopotamie.

Les Chinois collectaient l’urine des toilettes qui était séparée pour fertiliser les terres agricoles. Comme dans d’autres régions du monde, le but principal de la séparation de l’urine a été d’obtenir une fraction fécale sèche, gérable et hygiénique. Par exemple, au Yémen, avec un climat chaud, l’urine était séparée dans de simples toilettes et on la laisse s’écouler sur un mur extérieur des bâtiments où elle s’évapore rapidement. Pour faciliter cette séparation, on constate encore aujourd’hui que les toilettes ont deux sorties ; une à l’avant et l’autre à l’arrière pour séparer l’urine des matières fécales.

Des systèmes romains de collecte de l’eau de pluie des toits à des fins domestiques ont également été découverts dans des villes telles que Pompéi, qui a été détruite par le Vésuve en 74 après JC.

Les personnes vivant en Allemagne et en France au 13ème siècle ont construit des étangs à poissons construits pour recevoir les eaux usées riches en nutriments détournées des latrines de l’abbaye.

Aujourd’hui le monde moderne dispose d’une technologie de pointe pour, non seulement, séparer les déchets de l’eau, mais aussi pour éliminer à la fois la toxicité aiguë et la toxicité chronique.

Notis©2022

Par Sidney Usher