Une étude parue dans la revue Injury Prevention montre que le syndrome du « petit homme » n’est pas un mythe mais bien une réalité. Selon les experts qui ont réalisé cette recherche, les hommes qui souffrent d’un déficit de taille ont le sentiment d’être en dehors (ou en dessous) des normes traditionnelles de la masculinité. Se considérant comme moins masculin que la moyenne des hommes, ils compensent ce défaut par un excès d’agressivité.
Les experts révèlent que ces types de personne sont trois fois plus susceptibles de commettre des agressions violentes avec une arme ou attaque entraînant des blessures graves. Ils concluent leur études en ces termes : « Les efforts pour réduire le risque de comportements susceptibles de provoquer des agressions sur l’intégrité physique des personnes devrait, en partie, se concentrer sur les moyens par lesquels la socialisation masculine et l’acceptation des normes du genre peuvent engendrer frustration et détresse chez les mâles adultes ou les plus jeunes. »
Une étude publiée l’année précédente a constaté que le sentiment d’être de petite taille pousse les gens à la paranoïa et la méfiance.
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Ces rapports viennent lever la controverse autour du syndrome de l’homme court – ou le complexe de Napoléon – qui a fait rage pendant tant de décennies.
Pour les partisans dudit syndrome, l’obsession de la société pour les hauteurs oblige les hommes de petite taille à la grandeur. Pour rentrer dans les canons, il se surpassent en permanence, deviennent grincheux, agressifs, et – dans les cas extrêmes – des criminels particulièrement atroces.