En tant que président du Comité de surveillance et de réforme de la Chambre, Cummings a joué un rôle clé dans « l’enquête de mise en examen » contre le président Donald Trump.

En effet, Cummings, avait juste avant son décès, publié une assignation à comparaître concernant l’appel téléphonique du 25 juillet 2019 entre Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy, au cours duquel Trump aurait fait pression sur le dirigeant Zelenskiy pour qu’il enquête sur le fils d’un rival politique potentiel. Trump a nié les allégations et affirmé qu’il n’y avait aucune pression ou « contrepartie » dans cet échange

Cummings a également été impliqué dans des enquêtes précédentes commanditées par le comité de surveillance sur le président Trump, concernant notamment les membres de sa famille servant à la Maison-Blanche.

« Les responsables politiques devaient cesser de faire des commentaires haineux et incendiaires qui ne servent qu’à diviser et distraire le pays de ses problèmes réels » (Elijah Commings)

Cummings avait déjà avait critiqué le président Trump sur les conditions qui régnaient à la frontière sud des États-Unis dans lesquelles des enfants migrants étaient détenus. Trump a réagi en qualifiant le district de Baltimore, fief d’Elijah Commings, de « désordre infesté de rongeurs » dans lequel « aucun être humain ne voudrait vivre ». A son tour Cummings a proposé à Trump de venir visiter son district afin de voir les choses merveilleuses qui s’y passent, tout en appelant les dirigeants à ne plus utiliser un langage enraciné dans le racisme.

« Les hauts responsables du gouvernement doivent cesser d’invoquer la peur, d’utiliser un langage raciste et d’encourager les comportements répréhensibles », a déclaré Cummings.