Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)de l’ONU, composé de 200 scientifiques issus de 60 pays, a publié, le 09 août 2021, son rapport très attendu sur l’état et le potentiel avenir du réchauffement de la plante terre.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, après sa première « Alerte Rouge », a qualifié le document, qui analyse plus de 14 000 articles scientifiques, de « code rouge pour l’humanité ». Il a averti: « Les sonnettes d’alarme sont assourdissantes et les preuves sont irréfutables: les émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de combustibles fossiles et de la déforestation étouffent notre planète et mettent des milliards de personnes en danger immédiat. »
Les principales conclusions du rapport de l’ONU sur la science du climat sont les suivantes :
– Il est « sans équivoque » que l’activité humaine a réchauffé l’atmosphère, les océans et les terres – occasionnant des changements étendus et rapides à travers le monde.
– De nombreux changements sont sans précédent depuis des siècles, voire des milliers d’années, le monde se réchauffant à un rythme sans précédent depuis au moins 2 000 ans.
– Les niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère sont plus élevés qu’ils ne l’ont été depuis trois millions d’années et les concentrations de méthane sont plus élevées qu’elles ne l’ont été depuis 800 000 ans, avec des augmentations des deux gaz à effet de serre bien supérieures aux changements naturels observés depuis des centaines de milliers d’années.