Les conversations de coaching ne sont pas des dépositions, alors ne jouez pas au sténographe. Si vous ressentez le besoin de prendre des notes, essayez d’écrire un mot ou une phrase à la fois, juste assez pour vous rafraîchir la mémoire plus tard.
Empathie
L’empathie est la capacité non seulement de comprendre le point de vue d’une autre personne, mais aussi d’expérimenter ses émotions par procuration. Sans empathie, les autres nous restent étrangers et opaques.
L’empathie, lorsqu’elle est présente, établit la connexion interpersonnelle qui rend le coaching possible. Elle repose sur quatre thèmes : la vulnérabilité, le courage, la dignité et la honte.
La honte peut être définie comme « le sentiment ou l’expérience extrêmement douloureux de croire que nous sommes imparfaits et donc indignes d’amour et d’appartenance ».
L’empathie est « l’antidote à la honte ». Lorsque les employés ont besoin de l’aide de leur supérieur hiérarchique, ils éprouvent probablement une forme de honte, même si ce n’est qu’un léger embarras – et plus le problème est grave, plus la honte est profonde.
Ressentir et exprimer de l’empathie est essentiel pour aider l’autre personne à désamorcer son embarras et à commencer à réfléchir de manière créative aux solutions.
Mais nos expressions habituelles d’empathie peuvent parfois être contre-productives. Voici certains des pièges dans lesquels les employeurs tombent lorsque qu’il essayent d’exprimer de l’empathie : ils comparent leurs problèmes aux leurs («Mon problème est plus grave que le votre.»), essayent d’être trop positif («Regardez du bon côté.»), ou passent à la résolution du problème tout en ignorant ce qu’ils ressentent sur le moment.