Le problème avec l’étiquette de coach, c’est qu’il ne s’agit pas d’un titre réservé. Ça peut être quelqu’un de formé et de compétent, mais ça peut aussi être n’importe qui. […] Le public n’a pas de protection. Il faut donc être prudent.
Pour illustrer la problématique qui entoure le coaching, on pourrait la comparer à la pratique de professions non règlementés, comme la psychothérapie qui dans de nombreux pays peut être exercé par des gens sans formation ni qualifications.
Pour ne pas tomber entre les mains d’un coach aux techniques douteuses ou sans compétence, la constitution d’une association spécialement dédiée à cette pratique est donc nécessaire. Elle apporterait une certaine garantie. Un membre est amené à avoir des compétences, une éthique et suivre un code déontologique préalablement établi. Le public serait donc mieux protégé, puisque s’il y a une plainte, une enquête sera faite et l’association, à l’image des ordres des médecins ou avocats, notamment, pourrait radier la personne fautive.
Maîtres de cérémonie
Reste que ce ne sont pas tous les coachs qui souhaitent faire partie d’une association professionnelle. Et rien ne les y oblige. Certains préfèrent donner des conférences sur des thématiques spécifiques. Leur travail est bien différent de celui d’un coach ordinaire, même si le public ne le différencie pas toujours.
La complexité de l’être humain fait qu’il n’est pas aisé de donner une consultation d’une heure ou plus, en privé, quand on n’a pas la formation ni l’expérience requise. Sans formation, la peur de commettre l’irréparable… les coachs marginaux, libres et qui font de la résistance transmettent ce que qu’ils ont appris sur le tas et sur le tard, sans méthode avec les moyen du bord. L’espace de propice à l’anonymat est pour eux le cadre pour crée une amorce qui peut allumer un talent qui sommeil ou déboucher sur quelque chose de concret. Bref, ce n’est pas de l’accompagnement individuel, car « le maitre de cérémonie » ignore la vie des gens qui participent à la cérémonie.