Le réchauffement climatique pourrait accroître le nombre de maladies, ravager les cultures et pousser 100 millions de personnes dans la pauvreté, si aucune action énergique n’est prise. C’est le cri d’alarme que lance la Banque mondiale à travers son rapport.
Des efforts engloutis
Les personnes les plus pauvres souffrent plus que les autres de la diminution des précipitations et des conditions météorologiques extrêmes liés au réchauffement climatique.
« Sans un développement rapide, inclusive et intelligent face à la catastrophe qui point à l’horizon, sans des efforts visant à la réduction d’émissions de gaz et de mesures de protection des pauvres, il pourrait y avoir plus de 100 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté d’ici 2030 », a déclaré la Banque mondiale.
Le rapport, intitulé « Ondes de choc: la gestion des impacts du changement climatique sur la pauvreté« , tire la sonnette d’alarme pour une « action difficile mais nécessaire au sommet du CdP-21 de Paris ». Dès le 06 novembre 2015, l’Organisation des Nations Unies a averti que les promesses tenues par les gros pollueurs du monde que sont les Etats-Unis et la chine, notamment, sont des lettres mortes qui par conséquent n’auront aucun effet pour empêcher le réchauffement climatique. Elle a souhaité que des engagements plus concrets soient pris lors du sommet de Paris.
Le rapport de la Banque mondiale constate que les personnes les plus pauvres dans le monde sont déjà gravement lésées par des événements extrêmes liés à la tendance au réchauffement de la planète, incluant les vagues de chaleur, la sécheresse et les inondations, car elles sont à la fois plus dépendantes de la terre et vivent dans les régions à risque où les services publics sont défaillants.