Il a attiré certains des meilleurs artistes de jazz du monde à l’école, et donc à la ville, l’enrichissant à la fois dans les arts et l’éducation.

Bobby Few

Après avoir bien implanté ses assises professionnelles dans sa ville natale de Cleveland, dans l’Ohio, dès le début des années 1960, Bobby Few déménagea au milieu de la décennie à New York. Il n’y passa que quelques années avant de s’installer à Paris. Il est resté parisien pendant plus de 50 ans, effectuant occasionnellement des voyages aux États-Unis pour participer aux festivals ou des enregistrements, tout en travaillant, par ailleurs et régulièrement, sur la scène du jazz européenne.

Freddie Redd (29 mai 1928 et mort le 17 mars 2021)

Autodidacte, Redd avait une touche souple, lyrique et bluesy au piano et une conception harmonique distinctement personnelle. Bien qu’inspiré par Thelonious Monk et Bud Powell, il ne ressemblait à aucun autre pianiste. Redd a opté pour un style rythmiquement ludique avec des lignes improvisées bien conçues.

En tant que compositeur, Redd a à la fois adapté et bousculé les conventions du bebop, écrivant à la fois des airs accrocheurs, facile à écouter/chanter, tout en inventant des lignes labyrinthiques à la Parker, qu’il inscrivait toutes dans des structures inhabituelles (bien que généralement dans le paramètre de 32 mesures).

Son œuvre la plus connue en tant que compositeur et interprète est sans aucun doute « The Connection », la partition originale de Redd pour la pièce de Jack Gelber de 1959 et l’adaptation cinématographique de Shirley Clarke en 1961. L’album est sorti en 1960 (avec en futuring le saxophoniste Jackie McLean) sur Blue Note Records.