Il nous a également donné le violon Stradivarius, dont le son sublime ne peut jamais être reproduit par aucun luthier moderne, semble-t-il, car le petit âge glaciaire où Stradivarius était vivant (1644-1737) signifiait que les épicéas des Alpes qu’il utilisait étaient particulièrement riches pour produire le son le plus brillant et le plus résonnant.

Le bois nous a aussi donné du charbon, matériau combustible, qui -par une triste ironie – a permis à l’homme de produire des outils de plus en plus tranchants pour l’abattre.

Roland Ennos constate et décrit avec amertume la vie moderne : « nous vivons des vies dépendantes, faiblement dépendantes de chaînes d’approvisionnement de plus en plus étirées offrant une abondance qui n’est pas durable. Cela ne semble pas non plus rendre les gens très heureux ».

Roland Ennos prône le retour à plus d’« économies circulaires à petite échelle » avec le bois comme matériau clé : « gérons correctement nos forêts ; le bois est une ressource infiniment renouvelable, contrairement aux combustibles fossiles. »

La meilleure chose que nous puissions faire est de protéger les quelques forêts anciennes qui nous restent. La meilleure chose à faire est de planter des arbres.

Pour notre propre santé physique et psychologique « nous devons retourner à l’âge du bois ».

Notis©2021

Par Sidney Usher