Les gens qui ont été trompés, après le coup de massue, sont martyrisés par les motifs qui ont poussé leur partenaire à briser le pacte de la fidélité. Ils se posent les questions séculaires : « Pourquoi moi? », «Qu’ai-je-fait pour mériter ça ?»… Un récent sondage réalisé par un site de rencontre a révélé que l’insatisfaction sexuelle est l’une des causes les plus invoquées en matière d’infidélité conjugale.
« Une attente irréaliste »
La rupture d’une relation de fidélité est due à plusieurs facteurs, mais elle est généralement enracinée dans deux causes principales : pulsion émotionnelle ou / et insatisfaction sexuelle.
Dans certains cas, une partie dénonce la « libido hyperactive » de son partenaire, ce qui n’est pas forcément la bonne attitude. Car, dans la plupart des cas, la responsabilité de l’adultère est à partager au sein du couple.
Bien qu’il soit un fait universellement reconnu, l’adultère n’est pas un sujet simple. De nouvelles études (livres, actualités et sondages) exigent une remise en cause des idées reçues. On peut citer cette étude axée sur l’infidélité masculine (120 hommes interrogés) qui a montré que les hommes trompent leurs partenaires par « manque sexuelle et non par manque d’amour ». Son auteur, Dr Anderson, professeur en sociologie, en a déduit que «la monogamie est une attente irréaliste », faisant valoir que les hommes trompent – plutôt que de rompre – parce qu’ils aiment leurs épouses et veulent que cet amour demeure. La meilleure alternative serait donc de sortir du lit conjugal et profiter du sexe avec un nouveau partenaire, sans culpabilité.