Les partisans l’accord conclu le 15 décembre 2018 ont déclaré qu’ils espéraient que les nouvelles règles contribueraient à créer un cercle vertueux de confiance et de coopération entre les pays, à un moment où la politique mondiale semble de plus en plus fracturée.
Les limites
De nombreux participants aux négociations sur le climat -connus sous le nom de COP 24 – ont, eux, exprimé leur déception face à ce qu’ils considéraient comme « une demi-mesure pour faire face à une crise climatique croissante ». Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter dans le monde et des millions de personnes sont exposées à des risques accrus liés aux sécheresses, aux inondations et aux incendies de grande ampleur.
Tous les pays n’ont pas obtenu ce qu’ils souhaitaient lors de la réunion, qui devait se terminer vendredi. Les pays en développement espéraient des promesses plus robustes en matière d’aide climatique, mais cette question a été reportée aux négociations futures de 2020.
La plupart des délégués aux pourparlers avaient officiellement voulu approuver un important rapport publié deux mois plus tôt parle groupe scientifique des Nations Unies sur le changement climatique, dans lequel il était indiqué que les émissions de combustibles fossiles devraient être réduites de moitié environ d’ici 12 ans pour éviter de graves perturbations climatiques.
Mais les États-Unis et trois autres grands producteurs de pétrole – l’Arabie saoudite, le Koweït et la Russie – ont réussi à affaiblir la portée des conclusions dudit rapport, exaspérant les délégués de certains des pays les plus exposés au risque.