Le pacte final appelle désormais les pays à « s’éloigner » des combustibles fossiles spécifiquement pour les systèmes énergétiques, mais pas pour les plastiques, les transports ou l’agriculture.
L’accord comporte également de nombreux autres éléments censés contribuer à limiter les émissions, notamment un nouvel engagement visant à tripler les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique d’ici 2030. En application de ces dispositions, l’énergie éolienne et solaire devrait remplacer une partie du charbon, du pétrole et du gaz.
Un autre facteur important est l’obligation faite aux pays de soumettre des plans plus solides de réduction des émissions de carbone d’ici 2025.
L’accord reconnait le rôle des « carburants de transition »– qui est le code des Nations Unies pour l’utilisation continue du gaz naturel. L’utilisation du captage et du stockage du carbone, une technologie que les producteurs de pétrole souhaitent utiliser pour poursuivre leurs forages, est également noté.
Les petits États insulaires, qui n’étaient pas invités à la table de Doubaï, ont considéré l’absence de réductions plus importantes des émissions à court terme comme la principale faiblesse qui menace leur mode de vie.
« Nous vous sentons, nous vous voyons que ce texte pourrait ne pas être suffisant pour vous, ni pour vos enfants », a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangère. Selon elle, l’accord de Dubaï n’était qu’un point de départ – mais un point important à retenir.
Les observateurs estiment que cette réunion fait partie d’un accord global qui aidera le monde à corriger sa trajectoire en matière de climat.