Les violences dans les relations intimes sont un ensemble de comportements, d’actes, d’attitudes, de l’un des partenaires ou ex-partenaires qui visent à contrôler et à dominer l’autre.

La violence conjugale se manifeste par, notamment, des agressions, des menaces ou les contraintes verbales, physiques, sexuelles, économiques, répétées ou amenées à se répéter, portant atteinte à l’intégrité morale de l’autre et même à son intégration socioprofessionnelle.

Ces violences affectent aussi l’entourage de la victime et de l’agresseur, notamment les autres membres de la famille, dont les enfants.

LE CYCLE

La violence entre partenaires doit se comprendre comme un cycle, une succession d’événements, certains apparemment peu importants (insultes, humiliations verbales…), d’autres plus graves (gifles, coups,…). Au fil du temps, les explosions de violence deviennent plus fréquentes, jusqu’à devenir insupportables.

Entre ces événements, l’auteur des violences tente de justifier son acte et de le minimiser. Il explique souvent ses gestes par un problème extérieur, comme le stress, l’alcool, le chômage… Il peut aussi faire croire à la victime qu’elle est coupable (« Elle l’a bien cherché ») et, souvent, celle-ci aura tendance à le croire.

La violence conjugale passe aussi par des périodes de « lune de miel », périodes de calme et de réconciliation. L’auteur prend conscience de ses actes et regrette. Il se sent mal, demande pardon, promet de changer et de ne plus recommencer et, surtout, assure son partenaire de son amour. Il va essayer de le reconquérir par des cadeaux et des promesses. Le doute s’installe alors chez la victime qui culpabilise et finit par s’excuser, convaincue qu’elle avait mérité cette violence. La victime a alors perdu tant ses repères que son estime d’elle-même. Elle s’isole de plus en plus.