Pour la réalisation de « Thriller », certaines des touches les plus mémorables ont été apportées par Mr « Q », qui a recruté Eddie Van Halen pour un solo de guitare sur « Beat It », un morceau qui fusionne les genres, et a fait appel à Vincent Price pour une voix off macabre sur la chanson-titre.
« Thriller » s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires rien qu’en 1983 et a rivalisé avec « Greatest Hits 1971-1975 » des Eagles, entre autres, pour le titre d’album le plus vendu de tous les temps.
Dans un entretien accordé à la Bibliothèque du Congrès en 2016, il a dévoilé quelque secret de sa réussite professionnelle : « Si un album ne marche pas bien, tout le monde dit que c’est la faute du producteur ; donc s’il marche bien, ce devrait être aussi sa faute (…). Les morceaux n’apparaissent pas soudainement ; le producteur doit avoir les compétences, l’expérience et la capacité de mener la vision à son terme. »
« Le facilitateur »
En dépit des préjugés liés à la couleur de sa peau, Quincy Jones a surmonté les barrières raciales en devenant vice-président de la maison de disque « Mercury Records » au début des années 60.
En 1971, il devient le premier directeur musical noir de la cérémonie des Oscars.
Le premier film qu’il produit, « La Couleur pourpre », reçoit 11 nominations aux Oscars en 1986, mais, à sa grande déception, aucune.
Il travaille avec des géants du jazz comme Dizzy Gillespie, Count Basie et Duke Ellington, des rappeurs comme Snoop Dogg et LL Cool J, des crooners comme Frank Sinatra et Tony Bennett, des chanteurs pop comme Lesley Gore, des stars du rythm and blues comme Chaka Khan et la rappeuse et chanteuse Queen Latifah.