La question est banale, mais essentielle : quelle est la quantité (et la qualité) minimum de nourriture pour nourrir aujourd’hui et demain la population mondiale ? En raison du taux de croissance de la population actuelle, les experts estiment que près de 70%  d’aliments supplémentaires seront nécessaires pour nourrir la population mondiale en 2063.

Malheureusement cet (autre objectif) risque de ne pas être atteint, en raison de la disponibilité limitée des terres, les effets du changement climatique, la rareté de l’eau et la pauvreté énergétique.

Une série d’articles parus dans la revue « sécurité alimentaire et nutritionnelle » fait valoir que, pour atteindre des quantités d’aliments nécessaires, un investissement dans les nouvelles technologies est « crucial ».

Les auteurs recommandent que les nouvelles technologies soient mises à contribution dans le cadre d’une politique de bonne gouvernance. Ils mettent aussi l’accent sur la production agricole de base, comme l’horticulture, l’élevage et les produits aquicoles.

FoodSecurity

Pour parvenir à son aboutissement, cette nouvelle politique devra être coordonnée par un organisme mondial, tels que l’Organisation des Nations Unies, plutôt que par les États membres.

Le numéro spécial de la revue –que nous recommandons fortement-est intitulé « sécurité alimentaire et nutritionnelle: la science et de la bonne gouvernance peuvent-elles donner à manger?».

Des idées politiques à la fois simples et novatrices jaillissent des 15 articles que contient ce numéro. Les sujets abordés sont notamment, la sous-consommation des légumes sauvages, la nécessité de « traquer » les fruits et légumes moins connus, les modifications génétiques des aliments, les études d’impact environnemental…