Souplesse, flexibilité, simplicité… Les éloges pleuvent sur la société par actions simplifiée (SAS). A la fois société de capitaux et société de personnes, la SAS est une société mixte. Qu’on la compare à la société anonyme (SA) ou à la société à responsabilité limitée (SARL), la SAS gagne sur (presque) toute la ligne.
Liberté de constitution et de dissolution
Sortir des schémas contraignants, c’est le rêve de tout entrepreneur. La SAS y répond plutôt bien. Elle est constituée, liquidée ou dissoute comme une SA. Les règles comptables, la fiscalité, le capital minimal ou le recours à un commissaire aux comptes la rapprochent aussi de ses aînées.
Mais elle comporte un avantage décisif : elle est l’émanation de la volonté de son ou ses créateurs. Et non pas celle de la loi. Ses membres déterminent librement la nature et les fonctions de ses dirigeants comme la manière dont seront prises les décisions collectives.
Contrairement à la SA traditionnelle, qui requiert un certain nombre (07) d’actionnaires, la SAS peut être constituée par le seul fondateur – elle devient alors une société anonyme simplifiée unipersonnelle (Sasu) -, quitte à ce que celui-ci fasse appel plus tard à de nouveaux investisseurs. Il décide de l’organisation de sa société comme bon lui semble.
La composition de l’organe de gestion (président unique ou organe collégial) relève de la volonté des associés et peut parfaitement être adaptée aux évolutions ultérieures de l’activité. Seule limite : le Président doit représenter la société à l’égard des tiers.