Les sales coups ou les coups bas sont aussi vieux que la politique.Partout dans le monde et à travers l’histoire, les campagnes électorales sont parsemées de dénigrements, infiltrations, diffamations et insultes personnelles.Voici quelques-unes des tactiques malsaines utilisées dans la course au pouvoir.
La farce de Trump
Dans la course pour la présidentielle américaine de novembre 2016, le candidat républicain, Jeb Bush, ayant oublié de renouveler le loyer de l’hébergement de son site Web, son rival, Donald Trump, acheta immédiatement le nom de domaine dudit site. Dès lors, toute personne tentant de visiter le site officiel de la campagne électoral de Bush est redirigée vers un site qui vante le charisme du magnat républicain. Cette farce est l’une des salves lancées par l’équipe de Trump dans la lutte pour la Maison Blanche.
Le maquillage de JFK
Avant la tenue de leur premier débat télévisé, en décembre 1960, les deux rivaux à la présidentielle américaine, John F. Kennedy et Richard Nixon,avaient convenu de ne pas mettre de maquillage sur leur visage.Mais, JFK engagea secrètement un maquilleur professionnel. Pris au dépourvu, Nixon appliqua à la hâte une poudre pas chère pour cacher les parties gênantes de son visage, cinq heures avant d’intervenir devant les caméras.
De fait, Kennedy savait que Nixon suait abondamment et se remettait de la grippe. Une panne maquillée du climatiseur du studio n’arrangea par les affaires de du candidat Nixon. Résultat, devant 70 millions de téléspectateurs, JFK avait l’air jeune et décontractée tandis que Nixon, pâle, gris et sous pression essuyait la sueur qui abondait sur son visage avec un mouchoir.