Chesney Henry « Chet » Baker, Jr (23 décembre 1929 – 13 mai 1988) était l’un des meilleurs joueurs de trompette de l’histoire – et il le savait. Mais il était aussi convaincu qu’il était encore meilleur après la « dose » qui le faisait élever et planer encore plus haut.
« Born to Be Blue » dépeint une brève période de la vie du musicien. Le film commence avec Chet (Ethan Hawke) en prison, avec un réalisateur italien qui lui offre la chance de tourner un film sur sa vie. Convenant est égal à sa libération, de sorte qu’il se retrouve bientôt en vedette dans son propre biopic avec Jane (Carmen Ejogo), une actrice qui ressemble étonnamment à son ex-femme, Chet Baker se lance dans une longue voie du réapprentissage de la trompette. Jane reste à ses côtés, soutenant sa sobriété ordonnée par le tribunal et le motivant dans sa réadaptation musicale.
Finalement, Chet redevient la tête d’affiche hebdomadaire de la scène d’une pizzeria avant de convaincre son ancien producteur (Callum Keith Rennie), qu’il est assez bon pour revenir prester dans le studio.
Mais le retour à la gloire du passé peut aussi marquer le retour à des habitudes dont on ne peut se déprendre.
L’histoire n’est pas tout à fait linéaire ni une réplique exacte d’événements de la vie réelle. Bien ancrée dans cette brève période de la vie de Chet Baker, les images en noir et blanc ont un effet onirique de la réalité. Elles nous embarquent sur les traces de la première aiguille qui a entrainé Chet Baker à sa longue chute addictive.