La pollution de l’air pourrait avoir contribué à 1 700 00 (un million sept cent mille) décès liés au coronavirus dans le monde, selon une étude réalisée par une équipe internationale de chercheurs. Plus précisément, 15% des 1,15 million de décès dans le monde (au 20 octobre 2020) auraient pu être évités si l’air était plus propre.
En clair, les vapeurs toxiques dégagées par les voitures et la grande industrie font augmenter les taux de problèmes de santé qui rendent les gens plus vulnérables à la Covid-19.
Les données montrent que les grandes villes, comme, Londres, Birmingham, New York, Los Angeles, Mexico, Delhi ont tous des niveaux élevés de pollution et ont été fortement touchées par la Covid-19.
Des études précédentes ont confirmé que la pollution de l’air est responsable d’environ sept millions de morts dans le monde chaque année, en aggravant ou en provoquant des conditions telles que l’hypertension artérielle, les maladies coronariennes, le diabète et l’asthme.
Dans un rapport paru le 22 octobre 2020, des chercheurs internationaux dirigés par l’Université médicale de Taipei à Taiwan ont affirmé que la pollution joue un «rôle direct» dans la propagation de la maladie.
Les virus peuvent être absorbés par les particules – produites principalement par les fumées de voitures et les travaux de construction – puis voyager ou rester dans l’air pendant des heures, voire des jours, avant d’être inhalés par une personne.
Avant ce rapport publié dans la revue Science of The Total Environment, les responsables de la santé ont déclaré que le coronavirus se propageait principalement à partir de grosses gouttelettes respiratoires expulsées de la toux ou des éternuements. Mais les nouvelles preuves suggèrent que la transmission aérienne joue également un rôle important.