La guerre dans les zones urbaines, comme en Ukraine, cause d’importants dégâts aux bâtiments, aux routes et aux infrastructures, qui peuvent remplir l’air de débris et de gravats, ce qui rend la respiration beaucoup plus difficile. Les attaques contre des installations qui traitent des produits chimiques dangereux, tels que l’ammoniac, mettent en danger également la sécurité des communautés voisines.

Au Yémen, l’Arabie saoudite bombarde en permanence des infrastructures telles que des usines de dessalement, des barrages et des réservoirs, privent les communautés d’un accès facile à l’eau.

Les écosystèmes marins ne sont pas à l’abri de cette pollution. En fait, les navires de guerre rejettent des quantités extrêmes de déchets dans les plans d’eau, dégradant les habitats marins et les côtes.

Même en temps de paix, les exercices d’essais militaires et la fabrication entraînent une pollution généralisée.

La guerre détruit la faune et la biodiversité

On n’a jamais calculé combien d’animaux sauvages disparaissent à cause de la guerre – les animaux sont tués, la vie végétale est incinérée, l’infinie biodiversité est éradiquée.

Certaines des approximations sont époustouflantes. Le nombre de grands animaux présents dans une zone de guerre peut diminuer jusqu’à 90% pendant un conflit humain ; une seule année de guerre entraîne une perte à long terme d’animaux sauvages, selon une étude publiée dans Nature.

Une autre étude a révélé que le parc national de Gorongosa au Mozambique a perdu 95 % de sa biodiversité après une longue guerre civile.