• Les facteurs de risque sociétaux comprennent les normes sociales et juridiques qui créent un climat propice à la violence ou institutionnalisent cette dernière.
Les politiques sanitaires, économiques, éducatives et sociales qui font perdurer les inégalités sur le plan social, économique ou en matière d’égalité des sexes, un système de protection sociale déficitaire ou inexistant, la fragilité sociale due à un conflit, aux conséquences d’un conflit ou à une catastrophe naturelle, ainsi que des failles en matière de gouvernance et d’application des lois constituent d’autres facteurs de risque de cette même catégorie.
Conséquences
Les répercussions instantanées et à long terme sur la santé publique, de même que les conséquences économiques de la violence envers les enfants réduisent l’efficacité des investissements dans l’éducation, la santé et le bien être des enfants.
La violence à l’encontre des enfants érode également la capacité de production des générations futures.
L’exposition à la violence à un jeune âge peut porter atteinte au développement du cerveau et endommager d’autres zones du système nerveux, ainsi que les systèmes endocrinien, circulatoire, musculo-squelettique, reproductif, respiratoire et immunitaire, avec des conséquences permanentes.
Il a été clairement démontré que le fait d’être victime de violences au cours de l’enfance augmentait les risques de traumatismes, de contracter le VIH ou d’autres infections sexuellement transmissibles, de souffrir de problèmes de santé mentale, d’accuser un retard du développement cognitif, d’obtenir de mauvais résultats scolaires et de se retrouver en échec, de connaître des problèmes liés à la santé reproductive et de souffrir de maladies transmissibles et non transmissibles.