Une citation inscrite dans le temple du Rock and Roll, sis à Cleveland, Ohio (USA), attribue à Jimi Hendrix le qualificatif du « plus grand instrumentiste de l’histoire de la musique rock ». Ses concurrents directs, Eric Clapton, Jeff Beck, Keith Richards, George Harrison et David Gilmour, entre autres, ont immédiatement jeté l’éponge, les uns après les autres, devant son talent accompli et sa beauté spectaculaire.
James Marshall Hendrix a effectivement brisé la barrière entre la Grande Music Noir et le Rock occidental pour créer un genre de « heavy metal » explosif qui lui est propre.
Son succès fulgurant a pris fin tragiquement quatre ans seulement après avoir pris son envol. Le 18 septembre 1970, il trouva la mort, de façon solitaire et sordide dans un hôtel de l’ouest de Londres, suite à une supposée overdose de barbituriques.
Mais cette subite disparition demeure l’un des plus grands mystères non résolus de la musique pop : Jimi Hendrix s’est-il suicidé ? Est-il mort naturellement ? A-t-il été assassiné? Est-t-il mort tragiquement, par accident ? Sa vie aurait-elle pu être sauvée ?…
Un livre écrit par Philip Norman, auteur, journaliste, romancier, dramaturge anglais a tenté de lever le mystère qui entoure la mort précoce de Jimi Hendrix.
Prédilection
Pendant ses 27 ans sur la terre, Jimi Hendrix n’a eu qu’un seul et bref séjour en Afrique, plus précisément au Maroc, grâce à son amie, Colette Mimram, commerçante new-yorkaise d’origine marocaine. C’était incontestablement la période la plus joyeuse de sa vie. Une seule chose a gâché ces vacances. «Au Maroc, j’ai emmené Jimi rencontrer mon grand-père», se souvient-elle. « Il (mon grand-père) s’était récemment remarié avec une jeune femme qui était voyante. Cette dernière m’a dit : « Dans un an, tu ne seras plus amie avec lui. » J’ai supposé que cela signifiait qu’il aurait trouvé une autre femme. Puis elle a lu les cartes de tarot pour se pencher sur son avenir – et la carte de la mort est apparue. Après notre retour aux États-Unis, il n’arrêtait pas de me dire » Il ne reste que huit mois » et » Il ne reste que six mois… « . J’ai demandé ce qu’il voulait dire et il a dit: «Je vais mourir avant 30 ans.»