Depuis leur bureau respectif, le pape et le SG de l’ONUG ont fait du changement climatique leur cheval de bataille. Monsieur Guterres a insisté sur le fait que la terre n’est pas « un dépôt sans fin de ressources à exploiter », tandis que le Pape est insisté sur le fait que « nous, êtres humains, avons péché contre la Terre, contre notre voisin et, finalement, contre le Créateur ».
En 2019, après un synode d’évêques tenu dans la région amazonienne, le Pape François a déclaré qu’il envisageait d’ajouter une définition des « péchés écologiques » dans le Catéchisme de l’Église catholique romaine, un recueil d’enseignements et de règles des valeurs chrétiennes.
Tout comme Monsieur Guterres, le Pape a comparé la réponse aux dangers environnementaux à celle de la riposte économique contre la pandémie.
« Ce n’est qu’ensemble et en prenant soin des plus fragiles (membres de la société) que nous pourrons relever des défis mondiaux », a déclaré le pape.
Jusqu’à présent, les plans de relance économique massivement lancés par les États-Unis, la Chine et les gouvernements européens se sont principalement concentrés sur la réparation des dommages causés au tissu industriel et sur la menace d’une dépression de l’économie mondiale.
Mais les d’autres voix publiques, notamment en France et en Allemagne, ont manifesté leur soutien en faveur d’un plan Marshall climatique, un thème repris par plusieurs groupes écologique militant dans le monde entier depuis des dizaines d’années.