La Fédération internationale des sociétés de fertilité (FISF) a averti que le taux de fécondité mondial – le nombre d’enfants nés par femme – est en baisse spectaculaire. Tous les pays seront confrontés à la menace d’une « sous-population » d’ici la fin du siècle.
Le rapport révèle que 93% des pays (neuf sur dix) n’auront pas assez de ressources humaines pour faire face à la pénurie de main d’œuvre et donc assurer les charges fiscales et sociales liées au vieillissement de la population.
L’organisation a lancé un appel à l’action, avertissant que les gouvernements ne reconnaissent pas les risques que la sous-population fera peser sur les sociétés et les économies. Les experts en économie démographique préconisent une meilleure éducation afin que les individus puissent évaluer le meilleur moment pour fonder une famille.
Ils ont également exhorté les autorités sanitaires à souligner le risque que les populations modernes boivent trop, soient trop en surpoids, soient exposées à trop de pollution atmosphérique et à des produits chimiques présents dans l’environnement, qui réduisent tous la fertilité générale.
Les auteurs de l’article, publié dans la revue Human Reproduction Update, souhaitent également un meilleur et équitable accès pour tous aux traitements de fertilité.
Leur rapport précise que presque tous les pays verront, d’ici 2100, leur indice synthétique de fécondité tomber en dessous du niveau de remplacement de 2,1 enfants – le nombre dont chaque femme aurait besoin, en moyenne, pour remplacer ses deux parents.