Tous les footballeurs n’ont pas la chance de s’appeler Ibrahimovic, Messi ou Ronaldo et ne perçoivent pas des salaires mirobolants, payés en temps et en heure.

Une étude, co-réalisée par l’Université de Manchester, basée sur le témoignage de près de 14.000 joueurs évoluant dans 54 pays et 87 championnats à travers l’Europe, les Amériques, et l’Afrique, révèle que des retards sur les salaires sont arrivés au moins une fois lors des deux dernières années pour 41% d’entre eux.

« C’est le droit fondamental de tout employé d’être payé en intégralité et en heure. Le fait que ce droit -le plus basique- ne soit pas respecté dans le monde du football est inacceptable », dénonce la Fifpro, syndicat mondial des footballeurs, dans son rapport.

Disparités géographiques

Avec cette étude, le syndicat entend mettre en lumière les conditions de travail des joueurs évoluant loin des projecteurs des championnats les plus prestigieux, comme la Premier League anglaise ou la Liga espagnole, et surtout alerter les clubs et les instances.

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Selon la Fifpro, le marché du travail du football est divisé en trois groupes:

le premier, c’est l’élite des cinq grands championnats européens (Angleterre, Espagne, Allemagne, France, Italie) bénéficiant des meilleures rémunérations:

Le second est celui des conditions « décentes » dans des championnats de second rang (États-Unis, Australie, Scandinavie…);

Et le troisième, c’est la majorité des joueurs en situation de « précarité » évoluant notamment en Europe de l’Est, en Amérique latine ou en Afrique.