Le groupe prévoit de compenser ces pertes en imposant des taxes plus élevées sur les civils, qui ont déjà du mal à faire face aux charges quotidiennes.
L’ISIS a fait un chiffre d’affaires d’environ 100 millions de $ en 2014 à partir principalement de la vente de pétrole brut sur le marché noir. La baisse des prix du pétrole et les frappes aériennes sur les installations pétrolières ont fait de ce secteur une source de revenu beaucoup moins stable. Il est également à noter que de nombreux experts de l’industrie de l’énergie et d’autres professionnels ont fui les régions sous le contrôle de l’ISIS.

Syrian refugees
Cet exode coûte cher à l’organisation, qui a besoin d’environ 360 millions de dollars par an pour financer ses combattants. Avec des difficultés financières d’une telle envergure, l’on imagine mal comment ce groupe va réussir son projet d’expansion.
Toutefois, cette pénurie financière drastique  ne signifie pas nécessairement la fin proche de l’État islamique, selon un analyste averti de la politique internationale, Ben Bahney, qui a déclaré dans le magazine  Newsweek: « l’Etat Islamique a l’avantage de fonctionner un peu comme les règles fonctionnement de l’Etat Taliban d’Afghanistan, dans les années 1990. En effet, c’est une organisation dont l’existence tient principalement de l’implantation de « sa » version de la règle de droit, plus que des briques et mortiers ».

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