La consommation des vidéos à caractère manifestement sexuel ne cesse de grimper. Cette « massification » du porno s’est amplifiée avec la naissance d’Internet.
De fait, la pornographie, l’érotisme et le contenu sexuel font désormais partie du secteur du divertissement dominant de la société.
Les statistiques montrent que près de 45% des téléchargements en ligne sont à contenu pornographique. D’après les données officielles il existe plus de 1.13 milliards de sites porno dans le monde.
Cependant derrière cette floraison, se cache une réalité hideuse et horrible : Le nombre de décès de stars du porno devrait s’élever à au moins une dizaine par mois. Une étude réalisée aux États-Unis note que l’espérance de vie moyenne des femmes prestant dans le secteur de la pornographie serait de 37 ans.
Plusieurs grands noms du X sont effectivement décédés trop jeunes fin 2023 et début 2024, après avoir lutté contre des infections mortelles, des arrêts cardiaques, des problèmes de drogue, des troubles de l’alimentation et des pensées suicidaires. Les décès ne se limitent pas aux femmes, de nombreux artistes masculins sont également décédés.
La prise de conscience du traitement dégradant subi par les acteurs du X a commencé à prendre de l’ampleur quelques semaines après la mort de l’actrice péruvienne, Thania Fields, qui a admis qu’elle rentrait chez elle le cœur lourd et pleurait dans son bain après avoir été agressée sexuellement dans les couloirs de la scène des studios.
Harcelée dans la rue et en ligne, traumatisée, elle a dû suivre un traitement psychiatrique. Elle a révélé dans une entretien brut télévisé qu’elle suivait toujours des séances de thérapie suite aux abus sexuels « très brutal » qu’elle avait subis au début de sa carrière dans l’industrie pour adultes. Huit mois après son apparition sur Emojis TV, elle a été retrouvée morte chez elle au Pérou, à seulement 24 ans.