Les gays et les transgenres sont particulièrement ciblés au travail. Plusieurs  études montrent que plus de 50% des personnes homosexuelles sont victimes d’une certaine forme de discrimination et de harcèlement au travail. Près de 60% personnes estiment que leur orientation homosexuelle peut être un « inconvénient » si elle est connue de leurs collègues ou de leur hiérarchie. En outre, près de 90% des travailleurs transgenres disent être l’objet de harcèlement et de mauvais traitements.

Ces abus en milieu de travail constituent une menace réelle et directe pour la sécurité économique ces travailleurs. Ces personnes peuvent se prévaloir de plusieurs instruments (lois, règlements, codes, conventions internationales…)  destinés à assurer leur protection aussi bien à l’embauche, pendant le travail que lors du licenciement. Ces dispositions interdisent de toutes formes de discrimination.

Définition

Plusieurs textes condamne les discriminations contre les personnes sur les critères « d’origine, de sexe, de situation de famille, de grossesse, d’apparence physique, de patronyme, d’état de santé, de handicap, de caractéristiques génétiques, de mœurs, d’orientation sexuelle, d’âge, d’opinions politiques, d’activités syndicales, d’appartenance ou de non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée », lorsqu’il est possible de prouver que l’un de ces éléments est à l’origine de la discrimination.

Ces dispositions quelques soient leurs origines visent à décourager tous les obstacles au développement de l’individu sur les plans personnel, affectif, professionnel et social. Cette préoccupation implique le traitement égalitaire des tous les employés, quelque soit leur orientation sexuelle.