Les chercheurs ont examiné 70 études, notamment des recherches basées sur la population, prises auprès du grand public, et des expériences en laboratoire.

On sait depuis des décennies que les polluants atmosphériques peuvent contribuer aux maladies cardiaques, aux accidents vasculaires cérébraux et à d’autres problèmes circulatoires en rendant les vaisseaux sanguins plus étroits et plus durs.

Les scientifiques avaient émis l’hypothèse que ce processus pourrait également conduire à la démence vasculaire, qui est causée par des dommages aux vaisseaux sanguins du cerveau et est la deuxième forme la plus courante de la maladie après la maladie d’Alzheimer.

Les chercheurs écrivent dans le rapport que les preuves sont devenues plus solides au cours des 15 à 20 dernières années: «Nous pensons qu’il existe de solides arguments en faveur des effets des polluants atmosphériques sur le système cardiovasculaire ayant un effet secondaire sur le cerveau (…). Nous pensons qu’il est probable que de tels effets aient un effet sur l’apport sanguin au cerveau. Qu’un tel effet puisse bien conduire à des dommages au cerveau nous semble probable.

Nous considérons donc que l’association entre l’exposition aux polluants atmosphériques et les effets sur le déclin cognitif et la démence est susceptible d’être causale par rapport à ce mécanisme »

Le type de pollution atmosphérique le plus dangereux est connu sous le nom de PM2,5, qui a un diamètre inférieur à 2,5 micromètres.

Certains scientifiques pensent que les PM2,5 peuvent également avoir un effet direct sur le cerveau, en se déplaçant directement des poumons au cerveau via la circulation sanguine.