Plusieurs enquêtes ont montré qu’une proportion importante de femmes mariées – plus de la moitié dans certains pays – risquait des grossesses non désirées en ne pratiquant pas une contraception efficace.
Parmi les obstacles à l’accès à la contraception, pour les femmes pauvres, figurent les coûts relativement élevés des contraceptifs et le manque d’accès aux services appropriés et compétents.
Cependant, selon les auteurs, la lourdeur des normes sociales et traditionnelles (désapprobation des maris, inefficacité des moyens disponibles et les mythes entourant la grossesse) sont autant d’obstacles à l’utilisation des moyens contraceptifs.
Bien que les chercheurs s’attendent à ce que les scientifiques développent plus d’options de contraception à l’avenir, il faut agir dès maintenant, ont-ils déclaré.
Ils appellent à des campagnes médiatiques adaptées à la culture locale, des investissements dans l’éducation, l’émancipation politique de la femme et plus d’opportunités d’emploi pour tous.
Cette nouvelle approche devrait aider à asseoir un rôle plus important des femmes dans la société et leur capacité à exercer des choix en matière de procréation.
« Cela aurait à son tour un impact positif profond sur le bien-être humain, le climat et l’environnement », conclurent les chercheurs
Notis©2019
Par Mary Maz.
Sources : « Climate change and contraception » by John Bongaarts & Régine Sitruk-Ware