Cette base de données appartenant au « Global Burden Of Disease », institut de recherches sur les tendances épidémiologiques dans le monde, montre clairement que l’objectif de l’OMS visant à réduire l’usage nocif de l’alcool de 10% d’ici 2025 ne sera pas atteint à l’échelle mondiale.
Bien au contraire, la consommation d’alcool restera l’un des principaux facteurs de risque de morbidité à moyen et court terme. L’impact de la consommation d’alcool augmentera probablement par rapport aux autres facteurs à risque.
La mise en œuvre de politiques efficaces en matière d’alcool est donc justifiée, en particulier dans les pays en développement rapide où la consommation d’alcool augmente parallèlement.
L’alcool est lié à plus de 200 maladies, dont de nombreux types de cancer, de maladies du foie et de maladies cardiaques. La consommation régulière d’alcool augmente également la consommation de calories, contribuant à l’obésité et au diabète de type 2, qui touchent des millions de personnes dans le monde.
Notis©2019
Par Sidney Usher
Sources: GLOBAL BURDEN OF DISEASE STUDY/ THE LANCET