« L’analyse de la connexion entre la mémoire musicale et à la mémoire cognitive nous permettra, non seulement, de résoudre les problèmes de la dégénérescence comme la démence, mais, aussi, ouvrira également de nouvelles opportunités pour améliorer la fonction cognitive », selon le docteur Bernard Bendok.
Les « Work Songs »
Dans un monde où les gens sont de plus en plus confrontés à la fois à une solitude étouffante et à une anxiété accrue, la musique est un nid qui rassure et nous rappelle qui nous sommes en tant qu’être humain.
Qu’il s’agisse d’un tube sur lequel nous avons dansé avec nos amis dans l’adolescence ou d’une pièce orchestrale intrigante et/ou envoûtante jouée par « les vieux », la musique illumine les souvenirs de notre passé.
La musique nous permet de créer un récit émotionnel entre le passé et le présent, lorsque nous n’arrivons pas à articuler un récit avec des mots et le corps. Sa familiarité et sa proximité nous réconfortent lorsque l’avenir semble incertain.
Comme toutes les autres formes d’arts, la Musique nous permet de poursuivre une quête de sens autrement inexprimable. Ce faisant, elle contribue à renforcer notre résilience face à la difficulté.
La musique nous aide à nous reconnecter à notre identité. En effet, les peuples ont toujours utilisé la musique à des fins philosophiques et psychologiques, même à des époques et dans des endroits où l’on elle était la dernière chose à venir à l’esprit. A titre d’illustration, on peut citer le cas des survivants des camps de concentration nazis qui ont rapporté avoir, comme les esclaves venus d’Afrique, chanté des chansons populaires pour renforcer leur estime de soi et leur identité religieuse, alors que ces deux éléments étaient gravement menacés.