Depuis ses débuts fracassants sur la scène internationale, Jazzmeia Horn n’a pas cessé de sonder l’art vocal, cherchant à forger « alchimiquement » quelque chose de précieux et de nouveau. Elle semble avoir trouvé son trésor dans une musique légèrement de travers (du Jazz) et n’a jamais regardé en arrière ni changer de trajectoire. Avec une voix résonnante et une adoration effrontée du scat, Jazzmeia Horn apporte simplement de la joie à tout ce qu’elle chante.
Sûre d’elle-même, audacieuse, sans compromis, Jazzmeia Horn est l’une de ces rares artistes à avoir immédiatement accédé à la célébrité avec un premier album paru en 2017. Si « Social Call » (Prestige) lui a attiré l’attention méritée du publique, grâce à des interprétations de morceaux tombés dans le vaste patrimoine de la Musique Afro-américaine, sa deuxième sortie, « Love and Liberation » (Concord Jazz, 2019), était encore meilleure, consolidant ses capacités vocales avec plus d’originaux que de reprises.
Le très attendu « Dear Love » semble revêtir une importance particulière pour la chanteuse, qui le sort sur son propre label « Empress Legacy Records ». Elle l’a réalisé avec la « Force Tranquille », un ensemble de 15 musiciens comprenant des solistes experts praticiens, tels que le saxophoniste alto Bruce Williamson et le trompettiste Freddie Hendrix en première ligne, et une section rythmique adéquate composée du pianiste Keith Brown, du bassiste Eric Wheeler et du batteur Anwar Marshall.