Le changement climatique entraînera une augmentation des lithiases urinaires en raison d’une augmentation de la transpiration et de la déshydratation, selon une nouvelle étude.

Des jours plus chauds à l’avenir seront probablement dus à des pertes d’eau plus importantes par la sueur, ce qui entraînera une urine plus concentrée et une formation accrue de calculs rénaux, selon des chercheurs de Pennsylvanie.

Confirmation

Cette étude n’est pas une surprise ; elle confirme des recherches antérieures montrant que des températures ambiantes élevées augmentent le risque de développer ces calculs rénaux. Ne pas boire suffisamment d’eau contribue à leur formation, car plus d’eau dans les reins aide à empêcher les cristaux formant des calculs de se coller les uns aux autres.

Des températures plus élevées sont donc plus susceptibles de provoquer une déshydratation, qui à son tour conduit à la condition douloureuse, qui peut souvent nécessiter une intervention chirurgicale.

Cependant, des études antérieures n’avaient pas prévu avec précision l’impact du changement climatique sur le fardeau des calculs rénaux.

L’urologue, Dr Gregory E. Tasian, qui a dirigé cette nouvelle recherche, a affirmé : « Il est impossible de prédire avec certitude comment les politiques futures ralentiront ou accéléreront les émissions de gaz à effet de serre et le changement climatique anthropique, et de savoir exactement quelles seront les futures températures quotidiennes. Mais notre analyse suggère qu’un réchauffement de la planète entraînera probablement une augmentation du fardeau des calculs rénaux sur les systèmes de santé. »