Depuis une vingtaine d’années la ville de San Francisco est citée comme la référence en matière de haute technologie. Le pôle des industries de pointe, « Silicon Valley », situé dans la partie sud de la région de la baie de la ville, est en effet le siège de plusieurs grands noms, comme Twitter, Uber et des centaines de start-ups. Mais, une nouvelle étude montre que San Francisco n’est plus le centre de gravité du monde de la haute technologie. « Chilecon Valley » de Santiago (Chili) serait désormais la nouvelle plaque tournante de la technologie mondiale.
« Chili-Start-Up »
Selon le magazine The Economist, la première place de Santiago comme capitale mondiale de la haute technologie serait due, en partie, au programme d’incitation soutenu par l’État et des investisseurs étrangers. Le programme, appelé « Chili-Start-Up », a été initié par le gouvernement chilien en 2010. Plus précisément, il serait le fruit de Nicolas Shea, un homme d’affaires chilien qui a fait un bref passage au sein du gouvernement.
L’objectif principal du « Chili-Start-Up » était de réduire la dépendance du pays aux matières premières et devenir le pays de l’Amérique latine le plus innovant en matière technologique. L’équivalent de 40 000 dollars et un visa de longue durée ont été offerts aux entrepreneurs venus du monde entier avec un projet solide.
Plus de six ans après son lancement, le programme a permis au Chili, un pays connu pour ses années de dictature (1973-1990) et vastes mines de cuivre, d’attirer le radar des plus grands du monde de la technologie.