Pour savoir quoi répondre ou ne pas répondre à un quelqu’un, il faut avoir bien compris son message. Ce principe n’est souvent pas respecté. En effet, chacun perçoit en priorité ce qu’il craint de percevoir, puis ce qu’il s’attend à percevoir, et, enfin, des nouvelles informations. Le message que nous recevons est donc pratiquement toujours interprété en fonction de nos craintes et de nos attentes.
Une bonne écoute a pour but d’augmenter les chances d’une bonne réception et de diminuer le risque de distorsion d’un message. C’est donc un outil indispensable à l’entente et à la paix entre les hommes. Il existe plusieurs manières d’écouter. Le plus important, c’est de les adopter et savoir mes adapter aux circonstances.
L’écoute flottante : c’est celle que nous avons avec la radio. Les informations, la musique parviennent à nos oreilles en un flot continu dont nous retenons seulement quelques éléments en fonction de leur intérêt et de la façon dont ils ont été mis en valeur par le journaliste.
Souvent nous avons le même type d’écoute dans les conversations dont le contenu ne nous parvient que de façon incomplète, sauf si nous faisons un très gros effort d’attention. Dans ce cas, celui qui écoute ne participe pas à la conversation en encourageant ou en donnant son avis. Il se comporte comme un magnétophone mais bien moins performant. L’écoute flottante comporte un très gros risque de distorsion du message et donc de mésentente.
L’écoute participative : lorsque nous nous concentrons davantage sur ce que nous entendons, plusieurs comportements non verbaux apparaissent, même lorsqu’il s’agit de l’écoute de la radio. Ce sont par exemple, tendre l’oreille, des mimiques faciales, des hochements de tête, de petits mots d’approbation ou de désapprobations, le fait de regarder l’interlocuteur. Dans ce cas, celui qui écoute encourage celui qui parle à poursuivre son discours à l’aide de composantes non-verbales. Cela permet de mettre plus à l’aise l’interlocuteur, améliore la qualité et la quantité d’informations reçues.