Le consortium du CGIAR (Groupe Consultatif pour la recherche agricole internationale) représente le plus large partenariat de recherche agricole mondial visant à réduire la pauvreté rurale et la faim. selon cette haute instance, du fait du réchauffement climatique, la banane sera la source principale d’alimentation de plusieurs millions de personnes dans le monde.
Les chercheurs de cette organisation internationale affirment que la banane pourrait remplacer des pommes de terre dans de nombreux pays en voie de développement. Le manioc ainsi quelques plantes très peu connues, comme le dolique de Chine, pourraient occupés dans l’agriculture une place d’autant plus importante que la terre se surchauffe.
Les auteurs de ce rapport sont pour que les agriculteurs s’adaptent à cette nouvelle donne, en apportant des changements à leurs cultures traditionnelles.
Sur la demande du comité des nations unies pour la sécurité alimentaire dans le monde, le groupe d’experts a étudié les effets du changement climatique sur 22 des produits agricoles les plus importants du monde.
Selon ces experts, les trois plus grandes récoltes du monde, en termes production de calories et de protéine – maïs, riz et blé – diminueront dans beaucoup de pays en voie de développement. En outre, ils indiquent que la pomme de terre, qui se développe mieux dans des climats plus frais, pourrait également souffrir elle aussi, à mesure que les températures augmentent et le climat devient volatil.
Le réchauffement climatique n’offre pas d’autres choix que de cultiver certaines variétés de bananes à des altitudes plus élevées, voire à des endroits où sont actuellement cultivées des pommes de terre. Le Docteur Philip Thornton, l’un des experts du CGIAR a affirmé que les bananes constituent une sérieuse option à la survie de l’agriculture sur certaines parcelles appelées à disparaitre, du fait des changements climatiques. Il est urgent que cette culture prenne dès à présent forme dans les plantations où la température s’accentue inexorablement.