Le 1er août 1936, les Jeux Olympiques de Berlin s’ouvraient en fanfare en présence du chancelier de la haine, Adolphe Hitler, qui espérait profiter de l’occasion pour démontrer à la face du monde la supériorité de la race aryenne, à travers les 19 différentes compétions sportives programmées.
Mais un athlète Noir américain, Jesse Owens, ruina ce plan en remportant l’or dans les disciplines du 100 mètres, 200m, relais 4x100m et saut en longueur.
Malgré ces records historiques, Hitler aurait, selon la légende, refusé de serrer la main à Jesse Owens.
Monsieur Owens est mort d’un cancer du poumon, à l’âge de 66 ans, en 1980. Trente-six ans après sa mort, la fille de l’athlète, Marlene Owens Rankin, a révélé dans un entretien accordé à un journal de sport allemand, que son père n’était pas concerné par la poignée de main du chef nazi. « A propos de cet épisode, mon père a toujours dit : « Je ne suis pas allé aux Jeux Olympiques de Berlin pour serrer la main d’Hitler. Je suis allé là-bas pour courir. Et c’est exactement ce que j’ai fait. »
Dans son autobiographie, Jesse Owens dit que le dictateur allemand n’a fait que lever la main en signe de reconnaissance lorsqu’ils se retrouvèrent dans une pièce de l’enceinte du stade de Berlin.
Allée Jesse Owens
Trois ans après les jeux de Berlin, la seconde guerre mondiale éclata et prit fin avec le suicide du leader nazi dans les ruines de Berlin, en mai 1945.
L’arène imposante de Berlin, qui a été construit pour les jeux de 1936, a accueilli 100.000 spectateurs à la cérémonie d’ouverture et près de 4000 athlètes venus des 49 nations participantes. Plusieurs pays boycottèrent la manifestation. Dans l’Allemagne antisémite, une seule juive, Helene Mayer, fut autorisée à participer à la complétion au sein de l’équipe allemande.